L'Hebdo de Sèvre et Maine

Une 8e classe et deux rentrées à l’école Charles-Gifard

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Si la rentrée s’est passée tranquille­ment à l’école maternelle Le Petit Prince, elle s’est faite en deux temps à l’école élémentair­e Charles-Gifard.

Ecole maternelle. Cette rentrée voit une légère augmentati­on des effectifs pour l’école maternelle Le Petit Prince, qui voit son effectif passé de 108 à 114. L’équipe pédagogiqu­e reste inchangée avec 5 enseignant­es, dont Céline Sury, la directrice. Pour les 4 classes, le projet pédagogiqu­e de l’année sera axé sur la musique et le chant, sur le thème du loup et du conte, avec une intervenan­te de l’école de musique intercommu­nale Sol en Vigne.

Ecole élémentair­e. En 2003, lorsque Nadine Mathieu a pris ses fonctions de directrice, l’école élémentair­e Charles-Gifard comptait 9 classes. Elle en a perdu une en 2011 et une autre l’année suivante, en raison de la baisse de l’effectif. A l’époque, les parents et la municipali­té s’étaient fortement mobilisés pour éviter ces fermetures : en vain.

Lundi matin de la semaine dernière, jour de la rentrée, ils étaient environ 70 pour accueillir l’inspecteur d’Académie venu faire le décompte du nombre d’élèves. Cette fois, ils demandaien­t l’ouverture d’une 8e classe, dès lors que l’effectif des élèves a atteint 199 pour un seuil fixé à 196. Cependant, la rentrée s’est faite avec 3 classes (CE1, CE2 et CM2) de 30 élèves, une classe (CP) de 29, et 3 classes ( CP/ CE1, CE2/ CM1 et CM1/ CM2) de 27.

« Tout est prêt pour l’ouverture d’une nouvelle classe, la municipali­té a investi pour l’équiper. Cependant, même si les conditions en termes d’effectif sont réunies, il n’est pas sûr que nous obtenions cette ouverture qui sera examinée ce mardi après-midi (5 septembre, ndlr) en comité technique, confiait alors Nadine Mathieu. Les élèves ont été informés qu’ils étaient susceptibl­es de changer de classe et de professeur » . Le problème étant « en fait de pouvoir dégager un poste d’enseignant » . En effet, le corps professora­l de l’école est stable avec le départ de Clarisse Blondeau et l’arrivée d’Emmanuel Babaud.

La bonne nouvelle est interve- nue le soir même : une huitième classe est ouverte. Toutefois, la nomination de l’enseignant supplément­aire a été prononcée le jeudi suivant et celui-ci a rejoint son poste le lendemain, vendredi, 8 septembre « Dans ces conditions, nous avons décidé de faire une deuxième rentrée le lundi 11 septembre, et nous en avons informé les parents. En effet, il fallait éviter de trop perturber les enfants qui devaient changer de classe et de professeur » ,a indiqué Nadine Mathieu.

Rentrée un peu compliquée pour Anne- Laure Leclinch, la directrice de l’école maternelle et élémentair­e Saint-Joseph, qui perd son emploi aidé, suite à la fin de ce dispositif voulue par le gouverneme­nt. « Je ne peux plus disposer du soutien de la personne qui moyennant 30 heures par semaine assurait la surveillan­ce de cours, le ménage, le secrétaria­t et autres aides. Cela me pénalise pour le bon fonctionne­ment de l’école » , déplore la directrice.

Pour cette rentrée, la directrice a accueilli dans 8 classes le même nombre d’élèves que l’an passé : 194. Elle a aussi reçu Ivane Mazenot, une enseignant­e spécialisé­e titulaire qui assure du soutien éducatif particulie­r pour des élèves par groupe de 2 à 3 élèves.

Pour l’année scolaire 20172018, le projet d’école se décline sur le thème de la nature. « Avec les collègues, nous allons construire le nouveau projet pédagogiqu­e pour les 3 années à venir. »

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