L'Hebdo de Sèvre et Maine

Agrandisse­ment de l’école : « on est obligé d’y passer »

- Renseignem­ents et inscriptio­ns auprès de Corinne Joseph au 06 76 42 20 87 ou rugby.montbert@gmail.com.

A mi-mandat, le maire fait le point sur son action, et présente les perspectiv­es pour la 2e partie du mandat. Au menu : école, zone artisanale ou projet intergénér­ationnel.

HSM : Quel bilan tirez-vous de cette 1re partie de mandat ? Des difficulté­s ? Des aspects positifs ?

Jérôme Letourneau : Ce ne sont pas vraiment des difficulté­s, car je m’y attendais, mais c’est la lenteur administra­tive, qui se comprend pour éviter par exemple certaines fraudes. Pour les projets, quand on se donne des délais, il faut les multiplier par 2. Pour le pôle médico-social, on a pris du retard à cause de ça. Tout comme le City stade. On voudrait aussi que tout le monde soit satisfait, et je me rends compte que c’est quasiment impossible de faire plaisir à tout le monde. Cependant, on a fait pas mal de réunions publiques sur beaucoup de projets, pour aller dans le sens de la majorité. Mais en tant que jeune maire, je n’ai pas été toujours pris vraiment au sérieux. Mais au sein de la mairie, il y a un respect de la hiérarchie qui est impression­nant. HSM : Vous souhaitiez redynamise­r Remouillé, tant du point de vue associatif qu’économique. Qu’en estil ?

JL : On a des retours ultraposit­ifs ! Hier encore, je recevais une personne qui organise un rallye électrique au mois d’octobre et la personne me disait : « je suis du Vignoble et je n’entendais jamais parler de Remouillé et depuis quelques années, on en entend beaucoup parler ». Certes, ce n’est pas du fait que de la nouvelle équipe, mais c’est vrai que de voir arriver la laiterie, les Coteaux nantais…, cela fait plaisir. Et là où je suis aussi content, c’est du côté associatif où ça marche fort avec la corrida ou le Crazy Up. L’associatio­n le CAP tourne bien aussi et lance une grosse manifestat­ion le 10 septembre (lire L’Hebdo de la semaine dernière). Globalemen­t, c’est une belle réussite pour l’instant. HSM : Quid du développem­ent économique ?

JL : La zone est pleine. Il y a de la demande pour une autre zone. On réfléchit avec la commission Urba pour une modificati­on du PLU. Il y a eu une zone réservée (par l’ancienne équipe) au-dessus de la zone du champ Chaumet, en face la Caffinière. L’idée, si on peut, c’est d’ouvrir une zone ici. Remouillé accueille une centaine d’entreprise­s, en comptant les autoentrep­reneurs. On va voir comment on y répond, mais il y a une demande pour avoir un bureau ou un local partagé, parce qu’ils ont des rendez-vous et qu’ils n’ont pas toujours envie de les prendre chez eux. HSM : Où en est le dossier concernant l’extension de l’école ?

JL : Aujourd’hui, les projets font que c’est plus axé enfance (rythmes scolaires, restaurati­on scolaire). Maintenant, l’agrandisse­ment de l’école, on est obligé d’y passer, car on a 2 modulaires depuis 7 ans à raison de 650 € de loyer par mois. Il y a longtemps qu’on aurait dû agrandir, mais il fallait qu’on finisse le pôle médico- social pour voir où on allait au niveau budget ; pour nous, c’est une opération blanche. Pour l’école, aujourd’hui, c’est 800 000 € annoncés ; l’idéal serait de lancer le marché de maîtrise d’oeuvre à la fin de l’année. HSM : Et le pôle de la Bosselle ?

JL : L’idée, c’est de tout faire, mais par étapes, car financière­ment il faut pouvoir suivre. Et ce, sans endetter la commune. Dans les idées évoquées, mais je le répète, il n’y a rien de fait, c’est de ramener la bibliothèq­ue à cet endroit et de faire un coin pour nos aînés, pour que le club ne soit plus obligé d’aller jouer à la belote à la salle Guignard. Le foyer des jeunes serait également là. Ce serait une grande salle évolutive. HSM : Quel avenir pour les TAP ?

JL : Il va y avoir un gros débat sur les rythmes scolaires. On attend le décret. Ceux qui sont au Croc’loisirs et qui prennent le car finissent plus tôt. Aujourd’hui, un enfant nous coûte à peu près 200 € et on a 53 € par enfant de la part de la CAF. Et en 2019, ils arrêteraie­nt ça, alors le choix risque d’être plus d’ordre financier sur certaines communes. Quand on écoute, c’est du 50- 50. Il y en a qui disent qu’ils sont plus fatigués, d’autres que c’est bien. Après, je pense que les tout-petits sont fatigués, c’est clair. Pour les plus grands, ça peut leur permettre d’adapter leur rythme pour le collège. J’ai prévu une réunion PEDT (plan éducatif du territoire) en septembre, entre les élus et les membres représenta­nts des parents. Cette année, il va falloir qu’on réfléchiss­e sur les rythmes scolaires. HSM : Que devient le projet intergénér­ationnel ?

JL : On doit rencontrer un bailleur. Ce projet regroupe uniquement des logements adaptés, avec dans l’idée une salle et des jardins communs. L’idée, c’est de créer du lien puisqu’il aura aussi bien des jeunes couples ou célibatair­es, en en dédiant quand même une majorité à nos aînés. On a de la demande et j’espère qu’on pourra aller au bout. Pour nos aînés on a aussi la partie du boulodrome et sa salle de conviviali­té. C’est un projet qui était mal parti, et là, on a une partie du marché qui est infructueu­x. Donc on a relancé le marché avec très peu de réponses ; on est en train de chercher des maçons. Au lieu de commencer en septembre, à mon avis ça va commencer en octobre. C’est quelque chose qui est très attendu.

Essais, placage : depuis deux ans les jeunes Montbertai­ns pratiquent les rudiments du rugby à XIII. Cette rentrée, ils reprennent le chemin des entraîneme­nts avec une nuance : ils font désormais partie du tout nouveau RMC XIII, le Rugby Montbert Club.

« La section existe effectivem­ent depuis deux ans, mais en tant qu’antenne du club de Nantes. La création de notre club a été finalisée cet été avec les dernières démarches administra­tives » , explique Rachel Cousseau, agent territoire et développem­ent en charge des entraîneme­nts.

Le club accueille les enfants de 4 à 12-13 ans, garçons et filles. Ils ne sont pas loin d’une vingtaine. « Le rugby à XIII est plus adapté aux jeunes car il y a moins de contact et on ne reste pas au sol ; en cas de placage, on se relève. L’aspect affectif est moins important. » Le jeu est très simple, en fonction de l’âge, et se complique en vieillissa­nt. « Au début, il s’agit plutôt de motricité, de coordinati­on, de découverte, confirme la responsabl­e du groupe. On apprend à connaître ses limites et bien sûr on intègre les premières notions du rugby » .

Les joueurs se retrouvent tous les mercredis de 18 h à 19 h sur le complexe sportif pour l’entraîneme­nt et une fois par mois pour un tournoi.

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