L'Hebdo de Sèvre et Maine

Aline Chevalier prépare son premier disque

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En janvier prochain, la chanteuse valletaise Aline Chevalier espère bien donner à entendre son premier album. Auteure, interprète, compositri­ce, musicienne, et même actrice à ses heures, l’artiste polymorphe devrait publier son premier opus destiné au grand public.

Pour une artiste, la sortie d’un premier disque n’est pas toujours un long fleuve tranquille. D’ici janvier, Aline Chevalier espère bien voir naître sa nouvelle oeuvre, un album composé avec son complice, Gilles Belouin. « Pour publier un album tiré à un millier d’exemplaire­s, il faut compter un investisse­ment de 2 000 à 10 000 € » , explique l’auteure- interprète. Alors, même sur les questions pécuniaire­s, il faut parfois faire preuve de… créativité.

Financemen­t participat­if

Pour financer son disque, intitulé Pieds-Plumes, Aline Chevalier a fait appel au réseau de soutien aux artistes Arttitudes, qui propose au public de participer à une souscripti­on – donnant droit à des déductions d’impôts – sur une plateforme Web ( http:// www.artitudes.fr/financemen- talbum.html).

Mais Aline chevalier préfère parler de ce qu’elle connaît le mieux : la musique (elle compose et joue du piano) et la poésie. Sur les 10 titres de l’album, elle est l’auteure de tous les textes et la compositri­ce de sept des morceaux. Gilles Belouin a composé la musique de trois titres et les deux artistes ont travaillé de concert pour régler les arrangemen­ts.

Chansons françaises

L’album est composé de chansons françaises, « qui s’ins- pirent toujours du réel, d’un événement ou d’un personnage, mais qui partent ensuite vers des choses très imagées et poétiques » , explique la chanteuse. « On est très loin des chansons réalistes que l’on entend le plus souvent à la radio ou à la télé » , glisse l’artiste dans un sourire. Loin des clichés, les textes cherchent à surprendre l’auditeur, et cette surprise est dédoublée par la mélodie.

Pour cet album, Gilles Belouin a misé sur des percussion­s que l’on retrouve rarement, notam- ment le vibraphone. Et si les chansons sont en français – sauf une qui mêle la langue de Molière avec celle du Bénin – les inspiratio­ns musicales font voyager, associant souvent jazz et musique afro.

Sans attendre l’album, il est déjà possible de profiter de certains titres. Trois chansons ont été écrites pour un film, Les Fantômes du Belvédère, de Patrick Viret. Une autre chanson passera dans un prochain documentai­re de Philippe Crochet sur François Cardinaud, un pianiste nomade qui joue dans des lieux insolites.

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