Léonard universel
La mémoire léonardienne fut italienne avant d’être européenne parce que l’europe du xvie siècle n’est rien d’autre, dans ses fonctionnements politiques et ses aspirations culturelles, qu’une Italie agrandie. Elle porte en elle un idéal d’universalité dont l’europe s’est crue longtemps la dépositaire exclusive. De là son débordement planétaire, qui accompagne la dissémination numérique des images léonardiennes.” Patrick Boucheron, « L’homme de Vitruve comme idéal », op. cit., p. 60.