Manchester, lieu de tous les dangers
Les villes industrielles commencèrent, dans la première moitié du xixe siècle, à être présentées sous un jour bien particulier et inspirèrent d’innombrables portraits qui en firent le lieu étranger et sauvage par excellence des temps nouveaux. Manchester attira largement l’attention dès l’origine même de son développement moderne. Alexis de Tocqueville note ainsi en 1835 : “C’est là que l’esprit humain se perfectionne et s’abrutit ; que la civilisation produit ses merveilles et que l’homme civilisé redevient presque sauvage.”” Agata Zysiak, « Manchester et Lodz, “l’enfer sur Terre” », op. cit., p. 136.