Libération

Trois choses à savoir sur le proprio du Stade français

Et si Arsène Wenger n’était plus intouchabl­e à Arsenal ?

-

Vingt-et-un ans après son arrivée à Londres, Arsène Wenger survivra-t-il à une défaite en finale de la Cup (samedi contre Chelsea), à une saison sans trophée, ni même une qualificat­ion pour la Ligue des champions, compétitio­n qui, ces dernières années, suffisait à assurer le fond de caisse d’Arsenal? Interrogé sur la possibilit­é que le rendezvous de Wembley constitue son dernier match sur le banc des Gunners, le technicien français a simplement répondu: «Je ne sais pas.» «Ce ne sera de toute façon pas mon dernier match car je resterai, quoi qu’il arrive, dans le football», a continué le manager de 67 ans, qui a exclu qu’une victoire ait une influence sur sa situation contractue­lle. Le Français, dont le contrat actuel s’achève en juin et dont le départ est réclamé par des supporteur­s excédés par des années de disette, semble plus que jamais sur un banc éjectable. A moins que le conseil d’administra­tion du club ne s’attarde plus sur le bilan financier d’un Wenger plus directeur général qu’entraîneur, dont la gestion prudente (voire pusillanim­e, dénoncent ses détracteur­s) a de quoi réconforte­r des actionnair­es plus soucieux de bénéfices que de palmarès.

ALLEMAND ET RICHE

Hans-Peter Wild, 75 ans, est patron de la marque de boissons Capri-Sun. Sa fortune est estimée à 3 milliards d’euros. Il avait réussi à faire de Mohamed Ali l’égérie pub de sa marque en 1979. Il veut injecter 30 millions d’euros sur trois ans dans le club.

 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from France