Les discriminations sexistes tuent 239 000 fillettes indiennes par an
Quatre-vingt-six journalistes japonaises ont annoncé mardi la création d’une association pour faire valoir leurs droits
et lutter contre les attitudes et propos sexistes qu’elles rencontrent dans leur métier. Cette initiative a été prise à la suite d’un cas ultramédiatisé de harcèlement sexuel d’une journaliste d’une chaîne de télévision par un haut fonctionnaire du ministère des Finances. L’homme, Junichi Fukuda, vice-ministre administratif au ministère des Finances, a été contraint de démissionner. «Toutes les femmes journalistes japonaises ont un jour subi une forme de harcèlement sexuel. Il n’y a, je crois, pas d’exception, mais elles se taisent de peur de rompre les liens avec leurs sources», a déclaré lors d’une conférence de presse Yoshiko Hayashi, une des fondatrices du mouvement Women in Media Network Japan, qui fait, selon elle, «indirectement» écho à la vague mondiale #MeToo.
selon une étude publiée dans le Lancet Global Health. Moins bien nourries, moins bien soignées, moins bien vaccinées, globalement moins bien traitées, les Indiennes de moins de 5 ans meurent plus que les garçons du même âge. Une surmortalité évaluée à 18,5 morts pour 1 000 naissances dans 29 des 35 Etats indiens. Dans les plus pauvres comme l’Uttar Pradesh ou le Rajasthan, où la natalité et l’illettrisme sont plus forts, le taux monte à 30 morts pour 1 000 naissances. «Comme le démontrent les estimations par régions des morts en excès chez les filles, toute intervention pour réduire la discrimination dans la répartition de la nourriture ou les soins médicaux devrait par conséquent en cibler certaines en priorité […] où persistent la pauvreté, un faible développement social et des institutions patriarcales», commente une démographe indienne.