Union Européenne : le rachat de NXP dans la balance
Sur le Vieux Continent, la menace que font peser les deux enquêtes antitrust de la Commission européenne vient s’enchevêtrer avec le rachat du Néerlandais NXP, pour lequel Qualcomm a mis 47 milliards de dollars sur la table en octobre 2016. La Commission européenne traîne en effet des pieds dans l’approbation de ce deal, qui doit renforcer Qualcomm dans l’automobile et les paiements sécurisés en particulier. La société, qui espère toujours clore ce rachat avant la fin d’année, a dû se résoudre à des concessions, transmises début octobre à l’Union européenne. Si l’UE n’a pas dévoilé le contenu de ces propositions, selon Fortune, ces aménagements portent en particulier sur le portefeuille de brevets détenus par NXP. Qualcomm se serait engagé à en revendre une partie, soit la propriété intellectuelle de NXP figurant dans des standards de l’industrie et celle relative au NFC ( Near Field Communication). En parallèle de ce dossier, l’Union s’est aussi lancée dans une refonte de sa politique en matière de licences FRAND ( Fair, Reasonable and Non- Discriminatory), termes se voulant équitables et s’appliquant précisément aux brevets essentiels pour la mise en oeuvre de standards. Justement le cas qui vaut à Qualcomm d’être aujourd’hui la proie des critiques.