Un peu de poésie

La poésie fout l’camp Villon Ferré avait raison Elle descend dans le métro Mais faut voir le niveau Des semblants d’haïkus Aïe aïe aïe pour le coup Trois petits bouts de phrase Sans rythme aucun Pauvre Verlaine qui préférait l’impair Là, tu serais servi C’est de l’imper… tinence C’est de l’imper… sonnel De l’âme visée avant toute chose De l’âme… mentable Bref où sont les neiges d’antan La poésie fout l’camp Villon. « Insolite vous manque… et tout est dépeuplé ! » Yves Le Car