« Les Marquises, une terre de légendes idéale »

Au soleil redouté, le nouveau roman de Michel Bussi, nous entraîne sur l’archipel le plus isolé au monde. Un endroit rêvé pour concocter un huis clos que n’aurait pas renié la reine Agatha Christie.

Quel a été le point de départ de l’écriture de votre dernier livre,

Au soleil redouté ?

• Michel Bussi. L’idée de départ a véritablement été celle de bâtir une intrigue policière retorse. Un whodunit à la Agatha Christie, avec des personnages enfermés sur une île. J’avais envie d’un exercice de style, de poser l’énigme de manière à ce que le lecteur ne trouve pas le coupable avant qu’il ne lui soit révélé.

Vous êtes-vous rendu sur les lieux du crime ?

• M.B. Le roman se passe à Hiva Oa, l’une des îles des Marquises. La plus célèbre, celle de Brel et de Gauguin. Je m’y suis rendu une petite semaine, il y a deux ans, en prenant des notes, en regardant où je pouvais poser mes « cadavres » . J’ai toujours besoin, dans mes romans, d’un effet de réel, mais aussi de quelque chose de plus fantasmé. Les Marquises sont une terre de légendes idéale. Le roman est le plus documenté possible sur l’archipel, j’ai lu tout ce que je pouvais trouver le concernant pour mieux le réinventer.

Où et quand l’avez-vous écrit ?

• M. B. Je l’ai écrit chez moi pendant deux ans, en Normandie. À temps plein, entre huit et dix heures par jour, directement à l’ordinateur. Une manière de prolonger mon séjour dans le Pacifique, avec une pile de livre à propos des Marquises sur le bureau. J’ai très tôt trouvé le titre, en hommage à Brel. Au soleil redouté s’est finalement imposé. La chute était là, avant même l’idée d’aller aux Marquises.

HHHII AU SOLEIL REDOUTÉ

PAR MICHEL BUSSI,

432 P., PRESSES DE LA CITÉ, 21,90 €