DIEU, MA MÈRE ET MOI PAR FEDERICO VEIROJ
Comédie espagnole, avec Álvaro Ogalla, Marta Larralde, Bárbara Lennie (1h20).
L’idée de départ est plaisante : un trentenaire, qui étudie la philosophie en dilettante, décide d’apostasier. Personne, à sa naissance, ne lui ayant demandé s’il entendait être baptisé, il souhaite désormais que son nom disparaisse des registres de l’Eglise. Manière d’imposer sa personnalité tout en se détachant enfin de sa mère, qui est envahissante. Où l’on découvre que l’apostasie n’est pas chose si facile. Le film peine à maintenir l’intérêt du spectateur, intrigué pour commencer, amusé par moments, mais qui, le reste du temps, se demande en quoi l’histoire du beau Gonzalo le concerne vraiment.