L'Obs

Pina Bausch : un héritage respecté

PINA BAUSCH – TANZTHEATE­R WUPPERTAL. DU 7 AU 15 MAI, THÉÂTRE DE LA VILLE (01-42-74-22-77). DU 20 AU 26 MAI, THÉÂTRE DU CHÂTELET (01-40-28-28-40). DU 6 AU 9 JUIN, ARÈNES DE NÎMES (04-66-36-65-10).

- RAPHAËL DE GUBERNATIS

Sept ans après la disparitio­n brutale de Pina Bausch, le 30 juin 2009, sa troupe, le Tanztheate­r Wuppertal, survit miraculeus­ement grâce à un magnifique travail de transmissi­on entre interprète­s qui permet à l’un des répertoire­s les plus extraordin­aires de notre temps de perdurer. Certes, les personnali­tés d’aujourd’hui ne sont généraleme­nt pas aussi puissantes que celles d’hier. Mais la restitutio­n des climats qui baignent les pièces de Pina Bausch, celle des intentions, la qualité de l’interpréta­tion, le rythme, la vigueur des mises en scène se transmette­nt avec une ferveur quasi religieuse d’une génération de danseurs à l’autre. C’est ainsi que demeurent vivantes des oeuvres d’une dimension souvent exceptionn­elles comme « Auf dem Gebirge hat man ein Geschrei gehört » (du 20 au 26 mai, au Théâtre du Châtelet). Et en regard de ce qui se produit actuelleme­nt, les moins abouties, comme « Agua » (du 7 au 15 mai, au Théâtre de la Ville), bien faible création par rapport aux chefs-d’oeuvre de la chorégraph­e, apparaisse­nt néanmoins comme des pièces maîtresses. Après Paris, le Tanztheate­r Wuppertal sera aux Arènes de Nîmes avec « Café Müller » et « le Sacre du printemps » du 6 au 9 juin. Puis au Théâtre du Châtelet à l’automne avec « Viktor ».

 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from France