ROMAN
LORETTE PAR LAURENCE NOBÉCOURT
Grasset, 112 p., 13 euros. On tourne les pages de cet opuscule autobiographique avec une sidération croissante. Au milieu, il ne s’est toujours rien passé. Seul événement notable, Lorette Nobécourt a décidé de reprendre son vrai prénom : Laurence. Preuve qu’elle a renoué avec elle-même. Par ailleurs, elle en veut toujours à sa maman. Palpitant ! Bien sûr, si les romanciers ne lavaient leur linge sale qu’en famille, notre patrimoine littéraire en serait appauvri. Au moins faut-il, par la force du style, élargir la portée de la confession. Si cet ouvrage mérite un prix, ce sera celui du bouquin le plus nombriliste et autolâtre de l’année.