POLAR
MARIACHI PLAZA PAR MICHAEL CONNELLY, TRADUIT DE L’ANGLAIS PAR ROBERT PÉPIN
Calmann-Lévy, 432 p., 21,90 euros. Harry Bosch, à deux minutes de la retraite, est relégué aux affaires froides de la police de L.A. Il s’intéresse à un assassinat qui a eu lieu dix ans auparavant, et tout se complique. Comme d’habitude, Bosch sort des clous et se heurte aux autorités. Simultanément, il entreprend de former sa jeune assistante, l’inspectrice Lucia Soto, en l’aidant à enquêter sur un incendie ancien, qui a tué des enfants. Connelly sait rendre les détails humains : les gens mangent, se mettent en colère, s’aiment, s’évitent, et Bosch, personnage digne et souvent mal luné, est terriblement attachant. On redoute qu’il ne prenne un jour vraiment sa retraite.