L'Obs

ANDREJ ISAKOVIC/AFP

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C’est la première fois que je couvre des jeux Olympiques. Et la première fois que je visite le Brésil. Et, bien sûr, je suis frappé par le fossé qui sépare riches et pauvres à Rio de Janeiro. Pendant la cérémonie d’ouverture du 5 août, j’ai voulu capturer ce contraste. Je me suis rendu dans la favela de Mangueira, connue pour sa misère, ses trafics et sa vue saisissant­e sur le stade Maracaña. L’un de mes confrères avait déjà travaillé dans le quartier pendant la Coupe du Monde de 2014 et avait gardé le contact avec une famille. J’ai demandé à ces gens si je pouvais prendre des photos depuis leur terrasse. Ils n’étaient pas les seuls à regarder le feu d’artifice. Beaucoup de médias étaient présents dans le quartier. Les habitants suivaient la cérémonie à la télévision, se pressaient sur les balcons en chantant et en faisant de la musique. Les enfants jouaient au foot. Il y avait une excellente atmosphère. En particulie­r quand l’équipe olympique brésilienn­e est entrée dans le stade. Nous avons entendu une immense clameur.

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