UN COMPLOT KHOMEINISTE ?
Il existe, dans l’histoire électorale américaine, un grand précédent d’interférence étrangère, avec la crise des otages américains détenus à l’ambassade de Téhéran de 1979 à 1981. Toute la campagne de Jimmy Carter est plombée par son incapacité à les faire libérer. Le fait qu’ils l’aient été le 20 janvier 1981, à la minute même où Reagan, président élu, prononçait son discours d’investiture, était clairement un pied de nez fait par l’intransigeant Khomeini au président sortant, qu’il détestait. Le timing fut tel qu’on soupçonna un accord entre les mollahs iraniens et l’entourage de Reagan. Contrairement à ce qui se passe aujourd’hui, il n’a jamais pu être prouvé.