“Une approche par étapes bienvenue”

Le revenu universel, qui offre à chacun un point fixe de sécurité face aux mutations qui s’annoncent sur le travail et la croissance, permet de réinventer les modalités de l’inclusion sociale, qui jusque-là reposait sur le CDI. Benoît Hamon a eu raison de ne pas le réduire à une simplification des aides ou à la simple lutte contre la pauvreté. Ce ne sera pas un revenu « par défaut » comme l’était le RSA, mais un droit, comparable au droit à la santé, qui garantira une forme d’inclusion positive des personnes. Benoît Hamon a également eu raison de présenter sa réforme comme un processus, avec des étapes. Même si je propose un amorçage différent : un revenu inconditionnel de 120 euros pour chaque adulte et 60 euros pour chaque enfant, mais cumulable avec les autres aides, y compris le RSA. Puis de 120 euros, on le ferait monter par paliers.