LE DERNIER ARRIVÉ PAR MARCO BALZANO, TRADUIT DE L’ITALIEN PAR NATHALIE BAUER
Philippe Rey, 240 p., 18 euros.
Marco Balzano a rencontré des « Napolos », terme dépréciatif qui désigne les pauvres du Mezzogiorno qui venaient chercher du travail dans le nord de l’Italie. Il donne ici la parole à Ninetto Giacalone. A 57 ans, il va bientôt sortir de prison et se remémore son émigration à Milan alors qu’il n’était qu’un « petiot », les petits boulots, son mariage, les vingt ans de « travail idiot » en usine et le drame qui lui a valu dix ans d’incarcération. Avec tendresse, Balzano suit le difficile retour à la liberté de celui qui rêvait, enfant, de devenir poète.