L'Obs

Macron veut un “droit à l’erreur” pour les entreprene­urs

- DENIS DEMONPION

Demandez le programme ! A ceux qui dénoncent le flou de ses propositio­ns, l’ancien ministre de l’Economie a rme qu’il a encore des cartes en main et qu’il dévoilera une ultime série de propositio­ns à la fin du mois. Le candidat d’En Marche ! entend notamment instaurer un « droit à l’erreur » pour les créateurs d’entreprise­s. « Il y a eu plus de 500 000 entreprise­s créées sur l’année

écoulée, a-t-il confié en marge du Salon des Entreprene­urs, le 1er février. Ce sont des hommes et des femmes qui se lèvent chaque matin et qui prennent des risques. » Le dispositif qu’il préconise consiste à redonner une deuxième chance à un chef d’entreprise qui a failli, faute d’avoir été su samment conseillé ou par inexpérien­ce. « Je veux être le candidat du travail. Quand on est le candidat du travail, on est le candidat des entreprene­urs », dit Macron, persuadé que « les robots ne vont pas tuer le travail », même si la façon de travailler va changer. « Nous avons cinq fois moins de robots qu’en Allemagne, a-t-il indiqué. Est-ce qu’on a moins de chômage ? Non. On en a deux fois plus. » Sans les nommer, Emmanuel Macron s’en est pris au candidat du PS Benoît Hamon, partisan du revenu universel, puis, à François Hollande qui, lors de la campagne de 2012, s’était engagé, juché sur un camion, à sauver – sans succès – les hauts-fourneaux de Florange (Moselle). Le candidat d’En Marche ! a estimé que lorsque l’on est en campagne, « on ne peut pas monter sur des camions, faire des promesses qu’on ne sait tenir quand on est aux a aires ».

 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from France