Manon, infirmière : “C’EST PRESQUE MAGIQUE”
« Pouvoir accompagner les progrès des patients, les avoir connus alités puis, un jour, les voir se lever et reprendre leur vie, c’est presque… magique. » Manon Drouillard, 22 ans, infirmière à Quingey, petite ville du Doubs, aime son métier. Malgré les incidents de parcours: « En deuxième année, j’ai vécu un stage abominable dans un service d’orthopédie où le personnel me parlait mal et où personne ne m’a accompagnée, se souvient-elle. Mais j’ai tenu bon et j’en suis sortie plus forte. Je sais ce que je vaux. » Deux autres stages, en psychiatrie puis en rééducation, ont ensuite balayé ses doutes. Et juste après son diplôme, en juillet dernier, Manon a eu la chance d’intégrer le centre de rééducation où elle venait d’effectuer son dernier stage. « Je suis responsable d’une quinzaine de patients. Et j’ai la chance de ne pas travailler la nuit, ce qui est agréable. Pour un salaire modeste: à peine 1 400 euros brut.