TOUT CE DONT ON RÊVAIT PAR FRANÇOIS ROUX
Albin Michel, 336 p., 20 euros.
La vie est souvent une suite de choix par défaut dont on finit par s’accommoder plus ou moins bien, selon la façon dont on gère ses névroses. Justine était amoureuse d’Alex mais, vingt ans plus tard, c’est avec son frère, Nicolas, qu’elle a eu deux enfants. Leur couple entre en crise quand Nicolas plonge dans les abysses du chômage de longue durée et qu’Alex refait surface. François Roux traduit avec une acuité remarquable les effets de la violence du capitalisme sur nos vies. On regrette toutefois un happy end peu crédible.