L'Obs

Philippe Folliot donne le mauvais exemple

- CAROLINE MICHEL

Dans la première circonscri­ption du Tarn, La République en Marche n’a investi personne, mais deux candidats se revendique­nt de la « majorité présidenti­elle ». Le député sortant Philippe Folliot (photo) est présenté comme le

« candidat o ciel », mais il n’apparaît pas sur ses listes publiques. La raison? Philippe Folliot, troisième vice-président de l’UDI, présente le profil type du politique « à l’ancienne » : il a employé pendant des années son ex-épouse comme assistante parlementa­ire, brigue un quatrième mandat d’a lée et possède une de ses permanence­s parlementa­ires, acquise grâce à son indemnité de frais de représenta­tion (IRFM). Autant de pratiques, certes légales, mais qu’Emmanuel Macron a vigoureuse­ment dénoncées pendant sa campagne au nom de la moralisati­on de la vie publique. Le problème, pour le nouveau chef de l’Etat, est que Philippe Folliot a été le premier député de l’opposition à le rejoindre. Comment se montrer reconnaiss­ant sans trahir ses promesses de campagne? Voilà pourquoi La République en Marche a refusé son étiquette à Philippe Folliot tout en refusant d’investir Pierre Laporte, un autre prétendant qui remplissai­t les critères a chés de renouvelle­ment. Ce dernier se présente finalement sous l’étiquette « 577-Les indépendan­ts de la droite et du centre » avec Emmanuel Macron. Comprenne qui pourra…

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