LES CONTREATTAQUES
Quels arguments opposer à cette « moralisation » à tous crins ? Sera qualifié de robespierriste celui qui demande plus de transparence. « C’est Robespierre à l’heure d’internet ! », a-t-on ainsi entendu, en 2013, dans l’Hémicycle lors de l’examen de la loi sur la Transparence de la vie publique. Ensuite, l’argument Richelieu : un ministre corrompu est moins dangereux qu’un ministre incompétent. « Suffit-il d’avoir dîné en ville sans emporter les couverts pour poser sa candidature à la présidence de la République ? », lit-on dans « le Correspondant » après l’élection de Sadi Carnot, en 1887.