QUE DIOS NOS PERDONE PAR RODRIGO SOROGOYEN
Polar espagnol, avec Antonio de la Torre, Roberto Alamo (2h06).
Madrid, été 2011. La venue imminente du pape et la crise économique mettent la capitale sous haute tension. Dans ce contexte instable, deux enquêteurs traquant un tueur en série sont régulièrement forcés de franchir la ligne blanche de leur très inconstante déontologie. Héros nébuleux et opaques, ennemi carnassier, ville labyrinthique écrasée d’une chaleur orageuse : le scénario et la mise en scène ne cessent de refermer sur leurs protagonistes le piège machiavélique et pervers d’un thriller étouffant et désespéré. Après « la Isla minima » d’Alberto Rodríguez et « la Colère d’un homme patient » de Raúl Arévalo, voici un nouveau polar ibérique d’exception.