AU NOM DES NUITS PROFONDES PAR DOROTHÉE WERNER
Fayard, 180 p., 17 euros.
« Ta tyrannie pouvait s’étirer tel un gros chat persan, prendre toute la place. » C’est « l’enfant », devenue adulte, qui s’adresse avec rage et dépit à sa génitrice, une bourgeoise égoïste passée des mains de « Papa » à celles de « l’Epoux ». Ainsi le voulait alors le « Monopoly fatal du féminin », qui n’a pas hésité à la laisser sur le carreau, à l’heure de l’émancipation et des combats féministes des années 1970. Derrière le règlement de comptes plein d’amour frustré dont on ignore la part autobiographique, Dorothée Werner retrace les tribulations d’une génération de femmes pour se libérer du patriarcat.