“Ma réflexion était tournée vers le business et mes contraintes familiales”
Directeur des achats d’une multinationale qui a connu une phase de restructuration, Michael Girard a profité d’un plan de départs volontaires et d’un chèque conséquent pour changer de vie. “Ensuite, je me suis demandé ce que j’allais faire de cet argent, je voulais le réinvestir, expliquet-il. Mon choix s’est vite tourné vers la franchise afin de profiter d’un concept éprouvé et d’une marque existante.” S’engage alors un travail d’enquête pour trouver le bon secteur et la bonne enseigne. Michael Girard savait qu’il voulait être sur le terrain, sans trop de contraintes car il a des enfants en bas âges, ce qui réduit le champ des recherches. “J’ai abandonné les fast food et toutes les enseignes de prêt-à-porter, explique-t-il. J’ai passé des coups de fil, récupéré des études de marché et il est ressorti que les valeurs de partage, le côté épicurien avaient de belles heures devant eux. Je suis donc parti sur un métier de bouche.” Son objectif étant de vendre son commerce au bout de quelques années, il se penche alors sur le potentiel de croissance des différents marchés et constate que le domaine de la bière et de l’afterwork promet de belles évolutions. “C’est un marché en croissance à deux chiffres et les économistes disent qu’on est loin d’avoir fait le tour,” conclut-il.