GRAINE DE STAR
On a découvert Britt Robertson aux côtés de George Clooney dans “À la poursuite de demain”. À 25 ans, elle est devenue la nouvelle tocade de Hollywood.
Votre conseil pour percer à Hollywood ? “Je vous transmets le conseil que le si charmant et loufoque George Clooney m’a donné: pour y arriver, il ne faut jamais ni être satisfait ni abandonner. Pour À la poursuite de demain, j’ai passé des auditions étalées sur huit mois. J’ai d’abord enregistré une vidéo que j’ai envoyée à la production car je tournais à New York, puis j’ai fait des allers et retours à Los Angeles pour les convaincre. La compétition était féroce, les enjeux énormes, mais j’ai tenu bon.” D’où vient votre désir de jouer, et votre ambition précoce ? “Je viens d’une toute petite ville de Caroline du Sud. Je n’ai pas été scolarisée, j’ai reçu mon éducation à la maison et c’est pour me ‘socialiser’ que ma mère m’a inscrite dans un théâtre local. Je n’étais pas géniale, mais j’ai adoré explorer l’expérience humaine. Ma grand-mère, une femme unique, croyait en moi et pensait qu’il y avait une piste à suivre si je le souhaitais. Vers 11 ans, j’ai trouvé un agent à Los Angeles et tout s’est mis en place.” C’est la série adaptée de Stephen King et produite par Steven Spielberg, qui vous a révélée. Vous étiez en contact avec ces deux mythes ? “Ce sont des séries fantastiques, comme The Secret Circle, qui m’ont conduite à Under the Dome, et Steven Spielberg m’avait remarquée dans Scream 4. J’ai surtout été en relation avec Stephen King qui venait aux répétitions et, au début de la série, sur le tournage. J’étais pétrifiée de trac mais j’ai adoré côtoyer ce génie dont le moindre propos est inattendu, drôle et captivant.” Doit-on adopter une ligne de conduite spéciale quand on est une étoile montante de Hollywood ? “On reçoit des consignes… Mon agent m’a imposé une styliste, par exemple, et j’essaie de trouver mon style. À force de premières, ces derniers mois, j’ai mûri. Je deviens un ‘garçon manqué sophistiqué’. Mon couturier préféré est Marc Jacobs. La clé est de bien s’entourer. Sans les nommer, je connais plusieurs actrices de mon âge, mal conseillées, qui sont devenues très capricieuses.”