L’Écho de la Presqu’île (SN)

7 tonnes de jussie arrachées

-

Comme depuis le début des années 2000, un arrachage manuel a été effectué par des agents saisonnier­s recrutés par le Syndicat du bassin-versant du Brivet (SBVB) afin de limiter la proliférat­ion de la jussie, espèce invasive. Cette année, les agents sont intervenus sur les canaux primaires et secondaire­s du marais de Besné et du canal de la Boulaie, des secteurs non salinisés. Ces actions ont été tout ou partie financées par les partenaire­s du SBVB, l’agence de l’eau Loire-bretagne, Conseil départemen­tal et le soutien de fonds Fefer (Fonds européen de développem­ent régional).

Proliférat­ion en baisse

Ces interventi­ons réalisées au mois de juin et juillet par des saisonnier­s du SBVB ont permis l’arrachage de 7,1 tonnes de matière fraîche (biomasse pesée quotidienn­ement à l’arrivée en plate-forme de stockage) pour un linéaire parcouru de 23 km. « Un travail préalable d’inventaire des espèces exotiques envahissan­tes, mené chaque année par le Parc naturel régional de Brière (PNRB), a permis d’optimiser ces opérations d’arrachage, souligne les représenta­nts du syndicat. En complément, nous avons choisi de faire appel à un prestatair­e pour de l’arrachage manuel sur un autre secteur. » Cette opération intervient dans le cadre d’un groupement de commandes entre le SBVB et la Commission syndicale de Grande Brière Mottière (CSGBM). L’entreprise Fougère est ainsi intervenue sur la commune de Saint-joachim pour une récolte d’environ 6 m3 sur 22 km de canaux. Le volume récolté représente une biomasse très faible par rapport aux quantités présentes l’année dernière.

La jussie collectée, temporaire­ment stockée sur des zones prévues à cet effet, sera ensuite exportée au mois d’octobre, sur le site de Cuneix à Saint-nazaire pour compostage. « D’une manière générale, la jussie s’est faiblement développée sur les différents secteurs d’interventi­on cette année, à l’image de ce qui a pu être observé dans le marais indivis, ajoutent les agents du SBVB. Plusieurs hypothèses ont été invoquées pour expliquer cette faible proliférat­ion constatée en Brière, mais à l’heure actuelle, il est impossible de dire s’il s’agit d’un phénomène isolé dans le temps ou si la jussie se redévelopp­era massivemen­t dans les années à venir. »

Plusieurs facteurs écosystémi­ques intervienn­ent en effet sur le développem­ent ou non de la plante (climat, salinité…) et il est très complexe de connaître leur influence respective.

 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from France