Voisin, vigile et vigilant…
comparaissait détenu pour une autre cause. Un seul de ses complices était là. Le premier est poursuivi pour l’agression avec deux absents, le second pour avoir attiré la victime dans un guet-apens.
La victime aurait été invitée à un rendez-vous « pour parler ». Parler d’une dette liée à une vente de voiture… voire une dette de stupéfiants. À deux reprises, la présidente Talhouarn a salué le travail « exemplaire » de la gendarmerie. L’exploitation des surveillances vidéo a permis de voir la victime s’enfuir, les malfaiteurs la rattraper, la violenter, la forcer à monter dans son fourgon. Libéré peu de temps après, ce jeune homme qui n’était pas propriétaire du véhicule, n’a pas porté plainte.
Ils ont tous été condamnés. Deux, considérés évadés, âgés de 24 et 31 ans, ont pris 24 et 30 mois. Le Nazairien, détenu depuis un an, 26 ans, père d’un enfant de 18 mois, ne sortira pas le 18 février comme prévu, puisqu’il écope de deux ans. L’autre, 38 ans, déjà dans le box en juin dernier, est condamné à 12 mois et le cinquième, 24 ans, à six mois avec sursis. Aucun n’avait un casier vierge.