Prima le parole, dopo la musica
« Le récital est le domaine le plus exigeant du chant. Il est le confessionnal de la musique vocale, il faut y être
vrai : ÊTRE ! » Ruben Lifschitz a fait partager, aux dizaines de chanteurs et pianistes qu’il a conseillés à Royaumont, pendant vingt-cinq ans cette exigence qu’impose l’interprétation du Lied et de la mélodie ! Quinze de ses anciens étudiants témoigneront de la force de son enseignement. Samedi 23 septembre à 17h, réfectoire des Moines : Mallarmé, Baudelaire, Mörike, Apollinaire, de Vilmorin… Guillaume Andrieux, Stéphane Degout, Karine Deshayes, Christian Immler, Doris Lamprecht, Chiara Skerath, Alphonse Cemin, Simon Lepper, Hélène Lucas, Martin Surot, Karolos Zouganelis. Durée 1h50, tarif A +, royaumont.com/festival17-lifschitz
Retrouvez- les à 20h45 : réfectoire des Moines, Vienne, vibrations mélancoliques et rythmes légers. Et aussi : samedi, 15h, Évocations de Ruben Lifschitz (table ronde).
Génies viennois
Le Lied a été porté à un nouvel apogée par les compositeurs de la modernité viennoise au tournant du XXe siècle. En unissant la voix au piano ou à l’orchestre, Mahler, Strauss, Berg ou Zemlinsky ont contribué
à porter le genre à ses limites ultimes à travers une expression post- romantique exacerbée. Dimanche 24 septembre à 14h, réfectoire des
Moines : Vienne éternelle, aube et crépuscule. Marion Lebègue, Johanne Ralambondrainy. Durée 1h50, tarif A +, royaumont. com/ festival17vienne 17h30 : Jardins d’amour, Elsa Dreisig, Stéphane Degout, Secession Orchestra, direction Clément Mao-Takacs. Et aussi : dimanche, 12h, Daniel Ferro et l’enseignement du chant (table ronde). Dimanche, 14h Prélude à l’après-midi. Vienne 1900. Figures musicales de la modernité. Karine Le Bail, Michael Werner, Paul Bernard-Nouraud.