L’Éclaireur (Vimeu Trois villes soeurs Vallee de la Bresle)
Hausse des prix de la garderie
Lundi 11 septembre en réunion de conseil, les élus de la ville d’ault ont approuvé à l’unanimité la hausse des prix de l’accueil périscolaire, inchangés depuis 2004 malgré une évolution du service. Les nouveaux tarifs entreront en vigueur au 1er octobre.
C’est une décision qui va directement impacter les familles aultoises : la hausse des prix de l’accueil périscolaire. À compter du 1er octobre 2017, ce tarif passera d’un euro la journée à deux euros.
évolution du service
Une augmentation que la commune justifie par l’évolution du service.
Lors de la réunion du conseil municipal du lundi 11 septembre dernier, le maire Marthe Sueur rappelle que le prix jusqu’alors pratiqué faisait suite à une délibération du 23 avril 2004. « Lorsque nous avions pris cette délibération, il y avait une garderie le matin mais pas le soir. Aujourd’hui, il y a les deux, d’où cette nouvelle tarification ».
Un tarif à la journée multiplié par deux
En outre, les parents pourront choisir de mettre leurs enfants soit à la garderie du matin, soit à celle du soir, soit aux deux, mais le tarif différera dans ce dernier cas. En effet, dès le 1er octobre prochain, la facturation se fera par créneau d’accueil, à savoir un euro par enfant pour la garderie du matin et un euro pour celle du soir, soit deux euros pour la journée.
Une décision approuvée à l’unanimité par les élus d’ault. D’autant que comme le souligne la première magistrate, « qu’il y ait un ou plusieurs enfants, c’est le même coût pour la commune : une employée est là ».
La garderie est ouverte les lundis, mardis, jeudis et vendredis de 7 h 30 à 8 h 30 et de 16 h 15 à 18 h 30. Elle peut accueillir simultanément huit enfants au maximum. Mais potentiellement, des dizaines de jeunes sont concernées, 56 écoliers étant cette année inscrits en maternelle et 70 à 74 en élémentaire.
Question de respect
Enfin, qu’il s’agisse de la garderie, mais également du service de transport scolaire ou de la cantine (dont le prix du repas journalier est d’ailleurs passé d’1,50 à 2,50 euros au 1er janvier 2016), Marthe Sueur indique que la plus grande vigilance sera de nouveau apportée quant au respect des jeunes usagers à l’égard de leurs camarades ainsi que des employés communaux.