L'Éveil de Lisieux

Il avait frappé sa concubine et son fils : 8 mois de prison

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Le 17 avril dernier, la dispute avait été plus violente qu’à l’habitude. Emmanuel C. demeurant chez sa concubine à StMartin-de-Bienfaite a été condamné à 8 mois de prison ferme.

Emmanuel C. 47 ans et Brigitte C. se sont connus sur un site de rencontre il y a quatre ans. Depuis ils ont décidé de s’installer ensemble dans la maison qu’occupe la mère de famille à St-Martin-de-Bienfaite. Au fil du temps les penchants prononcés pour l’alcool et les accès de colère du quadragéna­ire, peu discernabl­es sur Internet, ont rendu la vie commune pour le moins chaotique, au point que les gendarmes d’Orbec ont été appelés le 17 avril dernier en début de soirée pour une querelle familiale plus violente que les autres.

Arrivés dans le village, les militaires constatent qu’un individu agité est maintenu au sol par homme. Il s’agit d’Emmanuel qui a été maîtrisé par un voisin alors que, équipé d’une pioche, il poursuivai­t Damien, le fils de son « amie » . Un acte de violence qui intervient après la correction qu’il avait affligée l’après-midimême à sa compagne. Les coups de poings et des coups pied distribués alors avaient justifié le transport de la mère de famille vers les urgences de l’hôpital de Lisieux. Malgré des blessures sérieuses, cette dernière avait décidé de regagner son domicile peu après.

C’est peu après son retour que son fils, informé de la situation, a demandé des comptes à Emmanuel. En guise de réponse, ce dernier a frappé violemment le jeune homme, avant de le pourchasse­r dans la rue en brandissan­t une pioche. L’outil sera retrouvé par les militaires, posée le long d’un mur.

C’est pour ces faits violence qui ont valu une ITT de 5 jours à sa compagne et un jour au fils de cette dernière qu’Emmanuel a comparu devant les juges.

Après que le président Lionel da Costa Roma a relaté cette scène surréalist­e, Emmanuel a reconnu à « 80% » les faits qu’on lui reproche, les estimant « corrects » . Cette bonne foi a été balayée d’un revers de main par le procureur : « Si le dossier commençait bien avec cet aveu, en fait vous ne reconnaiss­ez rien de ce qui vous est reproché » .

« Je réponds juste aux agressions » , a lancé le quadragéna­ire en fin d’audience pour justifier son casier judiciaire lourd d’antécédent­s : 7 condamnati­ons dont 4 pour faits de violence. Emmanuel C. a été condamné à 8 mois de prison ferme.

Une semaine plus tard, Chloé confie « un secret » à sa grandmère maternelle : « l’autre jour, avec D., ce n’est pas au papa et à la maman que nous avons joué, mais au docteur… » . Pressée de question, la fillette raconte comment l’homme lui aurait pris la main pour la porter sur son « zizi » et qu’il lui aurait fait des « bisous » sur les fesses : un secret qu’il ne fallait pas révéler car il lui avait pro-

Le procureur relève des contradict­ions dans les déclaratio­ns faites par le prévenu lors de sa garde à vue. « D’abord vous niez en bloc puis, lors de la troisième audition, vous vous rappelez que la petite vous aurait embrassé sur la bouche, avant de reconnaîtr­e

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