L'Éveil de Lisieux

Les réponses aux lecteurs

- Posez vos questions à Bertrand. Par courrier : Bertrand Le Jardinier -IPC-17 rue Commodore Hallet BP 85341 14053 Caen Cedex 4, par internet : bertrandle­jardinier@publihebdo­s.fr (sans oublier de préciser votre nom et votre commune).

Jean-Louis de Blangy-le-Château Dans mon potager, j’ai cette plante en grand nombre . Je n’arrive pas à m’en débarrasse­r, je les supprime plusieurs fois au cours de l’année… C’est découragea­nt. Que me conseillez-vous de faire ?

Je ne sais pas non plus le nom de la plante, dans la lettre, les feuilles ont été détériorée­s. Malgré ça, c’est une plante vivace (ou alors annuelle), de la famille des chénopodia­cées (la fleur écrasée), comme l’épinard. Il faut savoir, en fait, que les graines remontent avec le temps ( pendant environ sept ans les graines vont germer). La première chose à faire, vous allez tout désherber à la main en retirant les racines. Ensuite au chalumeau vous allez brûler toutes les pouces qui vont démarrer. La dernière chose à faire, «la nature a horreur du vide», vous allez planter autre chose à la place des mauvaises herbes (des vivaces). Claudine de Cairon Je vous envoie ces photos parce que j’ai ramené un noyau de l’Île Maurice. Il m’a donné une plante verte. Il disparaît en hiver et revient au printemps. Cette année il a fait des petites fleurs blanches suivies de graines, mais j’ignore son nom ?

La plante a le nom Phytolacca acinos (synonyme americana). C’est une plante en peu toxique, on s’en sert pour les teintures (des graines). Elle est invasive, je vous conseille de faire attention avec ses graines et les drageons. Sinon, c’est une jolie plante, elle déteste la transplant­ation (j’en ai fait les frais).

Sylvain de St-André-sur-Orne J’ai un problème avec mon pommier, il est malade. Je l’ai traité avant l’hiver avec du blanc. Au printemps je l’ai traité à la bouillie bordelaise. Les pommes grossissen­t mais elles tombent. Votre analyse ?

Sur votre photo je vois plu- sieurs problèmes, sur les feuilles neuves des pucerons, et sur les anciennes l’oïdium. Tout d’abord vous allez l’arroser abondammen­t. À l’automne, à la chute des feuilles, vous allez tout brûler. Vous allez dégager le tronc sur 30 cm (plus une herbe). Une fois par mois, vous allez vaporiser une huile minérale, jusqu’au mois de mars. Au mois d’avril vous reprenez les vaporisati­ons de la bouillie bordelaise en alternance avec du soufre (tous les 15 jours). Pendant l’hiver, vous allez l’engraisser avec de l’engrais naturel (fumier).

Léon de Condé-sur-Noireau J’ai des potimarron­s et des courges butternut. Peut-on consommer les fleurs comme l’on fait avec les courgettes ? Et sur les pousses coureuses, doit-on couper la pointe ?

Oui, vous pouvez consommer les fleurs. C’est peut-être moins goûtu, mais ce n’est pas toxique. Si vous avez la place ou une pergola, vous n’allez pas tailler les coureuses. En revanche si vous avez un secteur court, ça se taille sans problème.

Jacques de Saint-Georgedes-Groseillie­rs

Ci-joint les feuilles de ton poirier «conférence» planté fin février 2017. Pourquoi ces feuilles sont tachées de rouille et quel remède leur apporter. D’autre part, j’ai un arbuste (laurier-tin) toutes ces feuilles sont trouées. Je ne vois aucune bestiole sur ces feuilles. Que faut-il faire ?

Vous avez raison c’est une rouille grillagée due au gymnospora­ngium sabinae (champignon). En général, avant la rouille, une attaque d’araignée. Les morsures des araignées ont créé la rouille. A la chute des feuilles vous allez tout brûler. Vous allez bien dégager le collet de l’arbre (c’est la partie entre les racines et les débuts du tronc), pas de terre sur le collet. Vous allez le tailler doucement au mois de février (20 cm), en bout de branche. Au départ des bourgeons (gonflement), vous allez l’arroser abondammen­t (50 litres) par semaine, pendant un mois. Après, il est jeune votre poirier, il va s’en remettre. Votre deuxième question, il s’agit d’un insecte d’otiorhynqu­e. Il travaille la nuit, il dort en journée. On reconnaît ses morsures facilement, c’est comme une pince à couper les tickets de tiercé d’antan. Il y a des produits biologique­s maintenant, en trois jours, il n’y a plus rien. En général c’est une poudre mélangée à de l’eau tiède. Et à vaporiser sur le feuillage est sur le sol.

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