Il lance sa gamme sado-maso
Martinets, colliers menottes, harnais, bracelet de cheville… Ex-commercial dans l’automobile, reconverti en artisan du cuir, Mickael Anquetil a décidé de se lancer sa gamme BDSM.
« Un collier pour un humain ou pour un chien, c’est exactement pareil »
Quand il a commencé à travailler le cuir, il y a presque trois ans, il ne pensait pas se tourner vers les accessoires sexuels. Non, Mickaël Anquetil sortait d’une période de trois ans de réflexion sur sa vie professionnelle et cherchait juste à faire quelque chose de ses mains, quelque chose « que tout le monde ne fait pas ». Alors, il a pensé au cuir.
Au début, il le travaillait en collier et en laisse pour les chiens, ainsi qu’en ceinture pour les hommes. Et puis, un jour, sur le marché, un homme des étuis de portable en cuir de saumon… Et s’il a déjà un site Internet pour promouvoir ses articles plus « traditionnels », il a bien l’intention de créer un site dédié au BDSM. Pour ça, il est allé prendre conseil auprès de la Chambre des métiers. Et il a monté sa page Facebook professionnelle : Ô Nuances du Cuir. « J’aimerais aussi développer la vente à domicile, faire des réunions chez des gens », confie-t-il.
À ce jour, cet habitant de Mesnil-en-Ouche a monté un atelier éphémère à la Fabrique de la Risle, à Beaumont-le-Roger. Son stand est à découvrir jusqu’à fin avril.