L'Éveil Normand

Le grand retour de la convention du disque

- Florent Lemaire

En sommeil depuis une vingtaine d’années, la convention du disque de Bernay fait son retour, dimanche 25 février. Les amateurs de musique au sens large ne devraient pas repartir les mains vides.

« Convention du disque de Bernay LE retour ». Coucou, la revoilou. Sur Facebook, l’événement créé pour annoncer la manifestat­ion rappelle qu’elle fut longtemps un événement incontourn­able dans la souspréfec­ture (lire ci-dessous). On y venait de loin, pour acheter des disques, pour l’ambiance aussi, et les à-côtés, comme les exposition­s.

Ce retour de la convention du disque de Bernay, ce sont même les marchands qui installaie­nt leurs étals, alors, qui en sont à l’origine. « Il y a eu une amicale pression de pas mal d’exposants. C’était une demande de leur part de revenir ici. ’C’était super’, nous disaient-ils », rapporte Gérald Guignot, le président de la Machine à sourds, l’associatio­n qui organise cette nouvelle édition, « le premier épisode d’une nouvelle saison », espèrent ses organisate­urs.

Carnet d’adresses

Il suffit pour cela que le public morde de nouveau à l’hameçon. La conjonctur­e est favorable, puisqu’on assiste depuis quelques années à un retour en grâce du vinyle, qu’il soit neuf ou d’occasion. Les organisate­urs savent aussi ce qu’ils font, puisque la Machine à sourds organise déjà une convention à Trouville (où elle est basée) ainsi que le salon du disque de Rouen (elle est aussi à la tête du festival Le sable, les mouettes et les guitares électrique­s, chaque année à Trouville). « Nous avons un bon réseau d’exposants. Rouen est le principal salon de Normandie. Nous avons à reprendre notre carnet d’adresses », poursuit Gérald Guignot.

Une trentaine d’exposants au moins devraient s’installer dans la salle des fêtes de Bernay dimanche. Dans leurs bacs, vous y trouverez tous les styles de musiques, tous les formats liés à la musique (vinyles, CD, K7, t-shirts, affiches, livres, etc.), à tous les prix. Il y en aura pour tous les goûts et toutes les bourses.

Voulant « y aller progressiv­ement pour voir quelles sont les attentes des gens », la Machine à sourds ne mettra pas sur pied d’animation annexe. Ce pourra être le cas les prochaines années. Une condition à cela : que cette convention du disque nouvelle génération soit un succès.

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La Machine à sourds organise plusieurs salons en Normandie, dont celui de Trouville (photo archives Le Pays d’Auge).

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