L'Éveil Normand

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Retour sur la foire aux arbres qui s’est déroulée samedi 17 et dimanche 18 février sur le parking de la gare à Bernay, et ce qu’il y avait à apprendre sur place, au travers de trois questions posées à l’un des exposants, Patrick Hortense (pépiniéris­te à Pierrefitt­e-enCinglais, près de Falaise dans le Calvados).

1.

Que trouve-t-on sur la foire et que vaut-il mieux acheter à cette période ? Il y a pas mal de choix, beaucoup d’arbres bien sûr, des fleuris de plusieurs essences. Pour ma part je suis plutôt spécialisé dans les lauriers et les charmes. Les acheteurs peuvent trouver toutes sortes d’arbres qui fleurissen­t, mais dans le cas où ils cherchent de quoi cacher leurs maisons des regards indiscrets, ils doivent de plus en plus éviter les thuyas qui sont souvent interdits dans les lotissemen­ts. Ils ne posent cependant pas problème dans les zones rurales. De mon côté j’ai pu rentabilis­er mon déplacemen­t. Les visiteurs sont des acheteurs qui viennent chercher quelque chose de précis, pas des promeneurs. Comment protéger les arbres et plantation­s des aléas climatique­s ? Il n’y a pas de solution miracle. Les arbres vendus sur les foires sont résistants au gel en général. Il n’y a pas grand-chose à faire pour les protéger, bien qu’il existe des toiles blanches spécifique­s prévues à cet effet mais c’est beaucoup de travail pour les mettre en place. Malgré les changement­s climatique­s,

3.

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