Madame Figaro

L’INSOUTENAB­LE légèreté de l’ado

IL PASSE DU CANAPÉ À L’ORDI, ELLE EST ACCRO AU NAIL ART ET GLOSE EN BOUCLE SUR SON GLOSS… PAS DE PANIQUE ! FACE À L’ADO LASSANT NOURRI À LA CULTURE GEEK OU GIRLY, IL EXISTE QUELQUES PISTES CONSTRUCTI­VES ET RÉDEMPTRIC­ES…

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ILSOU ELLES SONT ACCROS aux nouvelles technologi­es, à la sous- culture jeune, au shopping, aux t utos de maquillage mais ne deviennent jamais ces blogueurs, ces youtubeurs ou autres e– entreprene­urs à succès dont on nous rebat les oreilles. Eux ont su transforme­r leur vice en vertu… Qu’attendent nos petits chéris ? On se le demande et on a des suggestion­s à leur faire… vendus dans le monde), son fiston a su potentiali­ser sa passion pour les elfes et les trolls… Nous, on se contentera­it d’un petit « booktubeur » à la maison. Oui, ces j eunes gens qui commentent sur des vidéos leurs dernières lectures et monétisent leur audience auprès des maisons d’édition… Au moins, ils se le financent eux-mêmes, leur budget heroic !

d e p ui s l e t e mps q u’ i l regarde Norman et apprend ses tirades par coeur, il ne pourrait pas être un comique génération­nel lui aussi ?

Variante :

au point que la nôtre, et elle ne sort jamais sans son eye-liner, y compris à la plage (gênant quand le public n’est pas très trikini en macramé). Bref, elle fait partie de la tribu des bébés beautistas, celles qui considèren­t la virée Sephora du samedi après-midi comme un rituel inamovible. Sauf, évidemment, si on l’a emmenée en week-end à Londres et qu’elle découvre les bonnes affaires de chez Boots : d’ailleurs, elle a une commande massive de E45 Cream à honorer ( fétiche pour les Anglaises, et vendue en pot de 350 g)...

on ne sait pas si on assumerait totalement d’avoir une fille qui, sous le nom de MachineMak­eup ou de EnjoyTrucm­uche, glose sur son gloss pour d’autres ados, f ace à sa webcam… Mais du moins ferait-elle sur le tas un apprentiss­age de micro-chef d’entreprise… Et transforme­rait-elle une addiction un brin aliénante en projet nécessitan­t une forme de discipline ! Après tout, à 19 ans, la vraie Enjoy Phoenix était une auto-entreprene­use reconnue, aux revenus confortabl­es…

et si c’est la fripe, sa passion, on en connaît qui, comme l’Américaine Sophia Amoruso, ont bâti un empire d’e-commerce (le site Nasty Gal) sur ces fondations de chiffon…

Ça n’arrive qu’aux autres : Variante :

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