CONSIDÉREZ L’ARTIFICE
L’année dernière, on a compté une intervention du derrière toutes les trente minutes aux États-Unis, selon la société américaine des chirurgiens plastiques. « En France aussi, l’intérêt augmente, confirme le chirurgien esthétique Éric Plot. Pour corriger la fesse tombante, on propose un lifting, mais on réserve cette intervention aux personnes ayant perdu beaucoup de poids : l’opération laisse une cicatrice très longue. En revanche, les augmentations de volume laissent peu ou pas de cicatrice. » L’intervention qu’il recommande est l’ajout de gras. « On traite la silhouette dans sa globalité, ce qui permet d’obtenir des résultats harmonieux : on prélève de la graisse dans les poignées d’amour par exemple, puis on la réinjecte dans les fesses. » Le résultat est le plus naturel, le plus durable ( rien ne bouge après deux mois) et l e moins coûteux ( comptez entre 4 000 et 6 000 euros). On peut reprendre le travail dès le lendemain. Si l’on n’a pas assez de graisse, on peut opter pour des injections d’acide hyaluronique, à répéter tous les deux ans, mais le prix est élevé (3 600 euros rien que pour le produit). La pose de prothèse est une intervention plus compliquée, plus douloureuse, et nécessite une convalescence de deux semaines (comptez 7 000 à 8 000 euros). Envie de « casser l ’ I nternet » comme Kim Kardashian ? Mauvaise idée, les prothèses imposantes sont vivement déconseillées, car elles risquent de bouger…