JULIE PLUS Photo (ultra) sensible
en adéquation avec l’univers du luxe, une clientèle à conquérir et une communication à penser. De quoi accélérer ma formation.
Un changement de cap ? Quand Philippe de Beauvoir annonce son départ, j’ai déjà passé douze ans chez LVMH. C’est un signal pour aller vers autre chose. Le digital me captive
– j’ai monté le premier site Web du Bon Marché, en 2000. J’ai une passion et une expérience dans la photo, ayant créé des expos comme le fonds Condé Nast ou Martin Parr. L’idée d’une start-up arrive grâce à Sam Stourdzé (NDLR : directeur des Rencontres photographiques d’Arles).
Le pitch de votre poste ? Depuis 2012, je dirige Wipplay, un site de vente de photos et de concours photographiques, avec et pour le grand public, la presse, les musées et les entreprises. Je jongle entre les interlocuteurs, d’un actionnaire exigeant au photographe susceptible, et les casquettes : diriger une équipe, lever des fonds, assurer le commissariat des expos, peaufiner les idées de concours, participer aux jurys, sans oublier de veiller à la rentabilité de la boîte…
Des résultats à donner ici et maintenant ?
Une communauté de plus de 40 000 wipplayers fidèles : 7 sur 10 visitent le site une fois par jour et restent en moyenne douze minutes ;
4 000 nouvelles photos téléchargées chaque mois, dont 20 % de très bonne qualité.
Trois levées de fonds avec un beau tour de table, un CA en augmentation et deux nouveaux CDI.
Des obstacles sur la route ? Quotidiens ! Gérer une entreprise, c’est d’abord absorber les chocs et les échecs. Comme un métal résilient, à chaque coup on change de forme. L’important, c’est de ne pas finir trop cabossé.
Une digitale addiction ? Les podcasts de France Culture, Slate et Arte, que j’écoute la nuit.
Un uniforme mode pour une journée difficile ? Toujours de très hauts talons (Michel Vivien), pour prendre de la hauteur.