EN KIMONO
Il paraît que la gestuelle d’enfiler un kimono envelopperait le corps de zénitude… Ça vaut le coup d’essayer. La Japonaise moderne l’avait délaissé. Depuis peu, le kimono fait un come-back remarqué. Il ne s’agit pas de l’habit traditionnel, mais d’une version revisitée, plus contemporaine, plus fun. Nul besoin de prendre un vol pour Tokyo pour dégoter le kimono qu’il vous faut. Beaucoup de créateurs en dessinent aujourd’hui. C’est le cas de Valentine Gauthier, qui signe chaque saison un nouveau modèle court, en soie souvent rebrodée de fil d’or. Même inspiration du côté de Forte_Forte, chez qui chaque collection le kimono revient tantôt en soie imprimée, tantôt en velours tout doux. Sans oublier les modèles uniques made in L.A. du label Monoki qui affolent la Toile. On les scrute et on les commande via Instagram (@monoki_la). nais excellent dans l’art du minimalisme, ils savent aussi jouer avec des touches de déco aux pouvoirs apaisants. Leur arme secrète ? Les plantes. Pas tant pour leurs parfums que pour l’invitation à la contemplation qu’elles suscitent. Prendre le temps de regarder les fleurs est culturel au pays du Soleil-Levant. Laissez-vous tenter par l’expérience du bonsaï. Cultiver son bonsaï, le faire grandir et le voir vieillir aurait la vertu d’apaiser. Ceux qui n’ont pas la main verte iront chez Aoyama Flower Market ( 96, rue du Bac, Paris VIIe). Jusqu’au 14 février, ce fleuriste japonais de renommée internationale célèbre les fleurs japonaises. À chaque jour, sa plante de saison venue du Japon, comme des branches de bambou sacré ou de prunier blanc. Avec un peu de chance, vous tomberez sur ToMoji haKuno, le directeur artistique des lieux, qui vous racontera tout sur chacune de ses fleurs, du narcisse du Japon au lys sacré.