LE BOOM DES CÉRÉMONIES LAÏQUES
Reste que le mariage est devenu une machinerie complexe et codifiée qui laisserait sans doute nos ancêtres pantois. Désormais, on se marie pour le meilleur et pour le rite ; tout est prétexte à cérémonial. Même la demande en mariage, importée des États-Unis, s’est officialisée. Sur les réseaux sociaux, on peut voir des dizaines de prétendants, genou à terre, dans un décor de rêve, tendre l’écrin ouvert contenant la bague de fiançailles à leur promise. Des pros se proposent de scénariser et d’enregistrer la séquence pour la postérité. Les enterrements de vie de jeune fille, ou de garçon, sont, eux aussi, toujours à l’ordre du jour.
Cependant, on préférera, question de goût, l’option week-end au ski entre amis plutôt que gages en pleine rue et strip- tease de Chippendales, vus et revus. La mode de la cérémonie laïque, pratiquée par un proche ou un officiant professionnel et dûment rétribué, connaît également un vrai boom. « Au point que le premier salon consacré à la cérémonie laïque, baptisé Déclarations, se tiendra le 14 janvier à l’hôtel Shangri-La, avenue d’Iéna », explique Camille Klesk, acheteuse et chef de produit mariage pour le Printemps, le grand magasin qui propose, cette année, un espace Mariage entièrement repensé. Une cérémonie sans valeur juridique mais hautement symbolique qui s’accompagne, selon l’ins-