Madame Figaro

NIELS SCHNEIDER

DÉCOUVERT CHEZ XAVIER DOLAN, L’ACTEUR FRANCOCANA­DIEN SÉDUIT DALIDA ET BELLE DORMANT DANS LES FILMS DU MÊME NOM.

- « Dalida », de Lisa Azuelos, avec Sveva Alviti. En salles le 11 janvier. « Belle dormant », d’Ado Arrietta, avec Agathe Bonitzer. En salles le 18 janvier. PAR MARILYNE LETERTRE / ILLUSTRATI­ON MARC-ANTOINE COULON

Le principal trait de votre caractère ?

L’acharnemen­t dans mon indécision.

Celui dont vous êtes le moins fier ?

J’aimerais être moins solitaire et moins timide. Celui que vous détestez chez les autres ?

L’avarice.

Votre truc antistress ?

L’autodérisi­on.

Votre devise ?

L’essentiel n’est pas ce qu’on possède mais ce qu’on a à partager. Les trois basiques de votre dressing ?

Sweat, chemise hawaïenne et pantalon cigarette noir.

Le casting d’un dîner idéal chez vous ?

John Cassavetes, qui représente l’idéal du cinéma, Will Ferrell, dont j’aime la personnali­té, mon père, qui est prof de théâtre à Montréal, et ma fiancée.

Que représente pour vous Dalida, dont vous jouez l’amant dans le biopic de Lisa Azuelos ?

Je suis né en 1987, l’année où elle est morte. Ce n’est pas la musique que j’écoutais, mais Dalida est une icône qui a su s’adapter à toutes les époques. C’est aussi un destin tragique et bouleversa­nt. Vous jouez aussi le prince charmant dans « Belle dormant » ?

Oui, mais dans une version folle, décalée, poétique. Dans mon métier, j’aime les univers forts : j’ai plus de mal avec les films conformist­es et formatés.

Le cadeau que vous offrez souvent ?

« La Bête lumineuse », un magnifique documentai­re québécois de Pierre Perrault sur des chasseurs d’orignal. J’en avais acheté 50 copies en DVD. Une musique dans votre vie ?

Leonard Cohen depuis mes 12 ans. Dans un documentai­re, j’avais repéré où il vivait.

Je me pointais devant chez lui et je l’attendais, mais je ne l’ai jamais rencontré. Un livre qui vous accompagne ?

Tous ceux de Bernard-Marie Koltès, le seul auteur que je relis.

Un héros d’enfance ?

Mon père, parce que c’est le plus fort et parce qu’il m’a donné l’amour de la comédie.

Une mode qui vous agace ?

Les perches à selfies.

Une ville qui vous ressemble ?

Lisbonne, pour la lumière, l’architectu­re, les gens, la nourriture. Je m’y sens chez moi. Votre madeleine de Proust ?

Les marrons grillés.

Ça me rappelle l’époque où mon père nous emmenait voir les vitrines des Galeries Lafayette. Vos projets ?

« La femme la plus assassinée du monde », un film noir dans le Montmartre des années 1930, avec Anna Mouglalis. Et je vais tourner la série sur Paris de Zabou Breitman pour Canal +. PLUS DE CONFIDENCE­S DE STARS SUR WWW.LEFIGARO.FR/MADAME

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