Madame Figaro

D COMME DOUCEUR

- PAR GRÉGOIRE DELACOURT *, ÉCRIVAIN

Pour l’auteur du best-seller « la Liste de mes envies » (éd. JC Lattès), si dans nos vies personnell­es on ramène volontiers la douceur à soi, en savourant l’instant présent, au travail elle devient d’abord attention à autrui en étant plus zen et moins en compétitio­n. Elle s’apparente alors à de la bienveilla­nce, voire à de la tendresse.

UN ÉTAT D’ESPRIT. « Dans un monde où chacun est assez seul, ces valeurs doivent revenir au coeur de l’entreprise » , estime l’écrivain, ex- entreprene­ur. Retrouver le plaisir d’être ensemble, de se nourrir du travail de l’autre. Delacourt ajoute : « Dans l’entreprise, cet état d’esprit favorise la reconnaiss­ance dont chacun a besoin pour avancer, l’harmonie qui donne envie de se surpasser. Ces valeurs d’empathie doivent impérative­ment figurer dans l’ADN des start-up modernes. »

COMMENT L’APPLIQUER DANS LA VIE ? Grégoire Delacourt a lui-même testé cette recette lorsqu’il a créé son agence de publicité, en 2004. « Je n’hésitais pas à dire à mes salariés : “Allez voir une expo”, “Lisez un livre”, “Passez du temps avec vos enfants”… » En somme, qu’ils s’enrichisse­nt d’expérience­s et d’« ailleurs ». « Laissons de côté le ressentime­nt ou la colère, ils ne sont pas plus forts que tout, ajoute Grégoire Delacourt. La douceur est une manière de profiter du peu de temps que l’on a sur terre. On y gagne une paix avec soi-même. »

* Vient de publier « Danser au bord de l’abîme », éd. JC Lattès.

Newspapers in French

Newspapers from France