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Sorcière machiavélique dans « le Chasseur et la Reine des glaces », guerrière futuriste dans « Mad Max : Fury Road » et cyberterroriste psychopathe dans « Fast & Furious 8 », Charlize Theron (photo) ajoute un personnage à sa panoplie de dure à cuire. Dans « Atomic Blonde », la star sud-africaine se glisse dans la garde-robe eighties de Lorraine Broughton, espionne britannique envoyée seule à Berlin en 1989, juste avant la chute du Mur, pour retrouver une liste pouvant compromettre certains confrères. La balade sera évidemment loin d’être de tout repos pour l’Anglaise, contrainte de faire équipe avec un collègue un peu cinglé (James McAvoy).

Rivalisant avec les héros d’action mythiques du cinéma, Charlize Theron, aussi productrice du film , s’offre ici des corps-à-corps musclés, bruts et sanglants avec des méchants très hargneux. Du divertissement à l’état pur, boosté par des costumes sexy et graphiques (minijupe et cuissardes en cuir…), une B.O. 100 % vintage (« 99 Luftballons », de Nena, « London Calling », des Clash…), des seconds rôles solides (Sofia Boutella, en agent française qui séduit l’héroïne), un scénario sur fond de guerre froide qui tient la route, et une actrice qui frappe fort. James Bond et Jason Bourne n’ont qu’à bien se tenir.

Atomic Blonde, de David Leitch, avec Charlize Theron, James McAvoy, Sofia Boutella…