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En trente-cinq ans, et malgré un accueil mitigé lors de sa sortie en 1982, « Blade Runner » aura gagné ses galons de chef-d’oeuvre de la science-fiction. Le secret : la maestria de son réalisateur, Ridley Scott, son esthétique cyberpunk visionnaire, sa B.O. signée Vangelis, sa garde-robe rétro-futuriste, son parfum de film noir et sa réflexion complexe sur la condition humaine. Laquelle émanait de la nouvelle de Philip K. Dick « Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? », source d’inspiration très libre du long-métrage. En trois décennies, ce thriller avant-gardiste aura ainsi influencé pléthore de concepteurs de jeux vidéo, de créateurs d’animes, de couturiers (Thierry Mugler, Alexander McQueen, Jean Paul Gaultier, pour ne citer qu’eux) et, bien sûr, de cinéastes.
Parmi eux, le Canadien Denis Villeneuve, qui, sous l’égide d’un Ridley Scott devenu producteur, réalise
« Blade Runner 2049 », en salles en octobre. Située trente ans après les événements du film culte, cette suite se concentre sur un flic (Ryan Gosling) qui, pour éviter le chaos, doit retrouver la trace de Rick Deckard, ex-Blade Runner, autrefois chargé de tuer des androïdes hors-la-loi surnommés « répliquants ». Quant à Harrison Ford, l’acteur reprend son rôle inoubliable aux côtés d’Ana de Armas, de Robin Wright et de Jared Leto, nouveaux venus dans ce monde crasse, cynique et sombre qui n’a pas fini de nous fasciner.