Madame Figaro

Visite privée : la fabrique des rêves... Dior.

DEPUIS 2016, MARIA GRAZIA CHIURI INSUFFLE SON STYLE À LA PRESTIGIEU­SE GRIFFE. SA PREMIÈRE COLLECTION CROISIÈRE CÉLÈBRE L’ENVIE DE RECONNEXIO­N À LA NATURE.

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MARIA GRAZIA CHIURI est la première femme à la tête de la création de la maison Christian Dior. Elle est arrivée en juillet 2016, après dix-sept ans passés chez Valentino. Italienne, née à Rome, mère de famille, elle renouvelle les codes de l’avenue Montaigne.

UNE COLLECTION, pour Maria Grazia, c’est une histoire, un film. Le décor, l’environnem­ent sont donc essentiels. Pour sa collection croisière 2018, elle a choisi Los Angeles, non pour la ville, mais pour la nature, le désert qui l’entoure. L’idée de Dior Sauvage est née.

DANS LE MOOD BOARD de la collection figurent les peintures rupestres de la grotte de Lascaux. Elles sont l’expression de son envie de retour à l’essentiel, de reconnexio­n à la nature, de recherche d’une forme de sérénité dans un monde connecté et survolté.

DANS LES ARCHIVES de la maison, on retrouve aussi un imprimé de la collection printemps-été 1951, intitulé Préhistoir­e. Christian Dior lui-même s’était déjà inspiré de ces peintures murales.

CES ANIMAUX SAUVAGES deviennent les sujets de broderies appliquées, un peu comme la technique du patchwork, sur une jupe de tulle. Maria Grazia a voulu ces animaux de taille XXL, autrement dit à la même échelle que ceux de la grotte de Lascaux.

SUR LA SILHOUETTE du défilé, la jupe légère, féerique, contraste avec la veste structurée en peau. Maria Grazia introduit l’idée de marier les deux savoir-faire de Dior : le tailleur, très jour, et le flou, plus soir.

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