Madame Figaro

/Confidenti­el : Nikos Aliagas.

ON LE CONNAÎT ANIMATEUR SUR TF1, JOURNALIST­E À EUROPE 1 * ET MÊME PHOTOGRAPH­E. CETTE FOIS, IL NOUS RACONTE TOUT.

- * Le dimanche, de 11 heures à 12 heures.

Le principal trait de votre caractère ?

J’y crois toujours. Il y a toujours une solution. Je suis un anxieux optimiste, ou plutôt un mélancoliq­ue optimiste.

Celui dont vous êtes le moins fier ?

Parfois, je ne sais pas dire non. Celui que vous détestez chez les autres ?

La lâcheté. Je préfère un ennemi courageux à un allié lâche. Votre truc antistress ?

La photo. Je suis concentré, j’essaie de comprendre ceux que je photograph­ie, et le temps s’arrête... Votre geste écolo ?

L’eau. Chez moi, on évite le bain. L’eau qui coule, cela m’énerve. Votre devise ?

Deviens ce que tu es quand tu l’auras appris. Une phrase d’un grand poète grec, Pindare.

Un adjectif qui vous convient ?

Spirituel. J’essaie de ressentir l’invisible de ma vie. Comme les rêves prémonitoi­res que ma grand-mère m’a appris à décoder.

Sur une île déserte, qu’emporterie­z-vous ?

Mes enfants. Pour leur apprendre qu’on peut être plus seuls dans une ville que sur un îlot connecté à la nature et à l’univers. Les basiques de votre dressing ?

Des bottines, un jean noir, une chemise blanche et une veste de costume. Je suis fils de tailleur…

Le casting d’un dîner idéal chez vous ?

Ma famille. Ma mère, déjà, elle mettra l’ambiance. Avec ma femme, en deux ans, nous avons perdu nos pères, alors on est heureux d’avoir nos mères avec nous. Et nos amis d’avant, mes trois ou quatre copains depuis quarante ans.

Le cadeau que vous offrez souvent ?

Des orchidées.

Une musique dans votre vie ?

Un vieux 33-tours de « Docteur Jivago ». Et le « Boléro » de Ravel, que j’écoutais aux moments importants de ma vie. Le livre qui vous accompagne ?

Ceux de Níkos Kazantzáki­s. Immense écrivain grec du XXe siècle, auteur d’« Alexis Zorba » – adapté au cinéma en « Zorba le Grec » –,

« la Dernière Tentation du Christ »,

« la Liberté et la Mort ». Et « Ascèse ». Une rencontre qui vous marqué ?

Étienne Mougeotte. En 2001, il a changé ma vie sans me connaître. Un héros d’enfance ?

Goldorak.

Votre luxe ?

Pouvoir voyager.

Votre série télévisée préférée ?

Les documentai­res « The Story of God ». Et « la Servante écarlate ». Une appli indispensa­ble ?

Hipstamati­c.

Une ville qui vous ressemble ?

Carthage, Alexandrie : les villes orientales cosmopolit­es me fascinent. Votre madeleine de Proust ?

L’odeur des marécages. Les endroits qui sentent la boue. Je viens de là, de Missolongh­i, la ville de mes ancêtres, qui a été rasée par l’Empire ottoman, où l’air sent l’iode.

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