Confidentiel : Joël Dicker.
ALORS QUE SON BESTSELLER “LA VÉRITÉ SUR L’AFFAIRE HARRY QUEBERT” EST ADAPTÉ EN SÉRIE, L’ÉCRIVAIN SUISSE PUBLIE UN NOUVEAU ROMAN, “LA DISPARITION DE STEPHANIE MAILER”.
Le principal trait de votre caractère ?
Volontaire. Je l’ai toujours été, et grâce à ma détermination – mais aussi avec un peu de chance –, je vis aujourd’hui de ma passion.
Celui dont vous êtes le moins fier ?
La jalousie. Mais je le suis dans le sens compétitif du terme, je n’aime pas me laisser doubler.
Celui que vous détestez chez les autres ?
La jalousie.
Votre truc antistress ?
Je cours et je prends des bains. Votre geste écolo ?
À Genève, où je vis, je ne me déplace qu’à vélo.
Votre devise ?
« Qui ose gagne. » J’ai découvert ce mantra des SAS (Special Air Service) en écrivant mon premier roman « les Derniers Jours de nos pères », et j’essaie depuis de le suivre dans ma vie de tous les jours.
Ce qu’il vous faut pour écrire un livre ?
Une envie de jouer ! Je commence par imaginer un personnage, puis une action, et je m’amuse à dérouler l’histoire. Pour « la Disparition de Stephanie Mailer », j’ai démarré avec l’idée qu’on est tous reliés par quelque chose, la célèbre théorie des six degrés de séparation. Un adjectif qui vous correspond ?
Convenable. Je suis plutôt arrangeant, car j’aime que les autres soient contents.
Sur une île déserte, qu’emporteriez-vous ?
Un dictionnaire.
Les trois basiques de votre dressing ?
Un tee-shirt blanc, un jean et des baskets.
Le casting idéal d’un dîner chez vous ?
Romain Gary, Albert Cohen, Barack Obama, Benjamin Franklin, Alexander Graham Bell, Albert Einstein et deux ou trois amis.
Le cadeau que vous offrez souvent ?
Du chocolat.
Une musique dans votre vie ?
Le jazz. Le livre qui vous accompagne ?
« La Promesse de l’aube », de Romain Gary. J’ai découvert l’auteur avec « Gros-Câlin » quand j’avais 11 ans, et j’ai lu tous ses romans depuis. J’aime sa tendresse, sa fragilité et son parcours extraordinaire.
Une rencontre qui vous a marqué ?
Celle avec mon éditeur, Bernard de Fallois. Je lui dois tout.
Un héros d’enfance ?
Le commandant Cousteau. Votre série télévisée ?
« La Vérité sur l’affaire Harry Quebert », évidemment ! Pour cette adaptation, je suis resté simple spectateur, car j’ai eu une confiance aveugle en JeanJacques Annaud, le réalisateur.
Une ville qui vous ressemble ?
Genève. Je me retrouve dans son côté discret, poli et calme. Votre madeleine de Proust ?
L’odeur des pins qui me ramène à des vacances en Italie quand j’avais 4 ans.
« La Disparition de Stephanie Mailer », aux éditions de Fallois. « La Vérité sur l’affaire Harry Quebert », projetée à CANNESERIES le 7 avril et prochainement sur TF1.