Madame Figaro

Confidenti­el : Joël Dicker.

ALORS QUE SON BESTSELLER “LA VÉRITÉ SUR L’AFFAIRE HARRY QUEBERT” EST ADAPTÉ EN SÉRIE, L’ÉCRIVAIN SUISSE PUBLIE UN NOUVEAU ROMAN, “LA DISPARITIO­N DE STEPHANIE MAILER”.

- PAR MARION GÉLIOT / ILLUSTRATI­ON MARC-ANTOINE COULON

Le principal trait de votre caractère ?

Volontaire. Je l’ai toujours été, et grâce à ma déterminat­ion – mais aussi avec un peu de chance –, je vis aujourd’hui de ma passion.

Celui dont vous êtes le moins fier ?

La jalousie. Mais je le suis dans le sens compétitif du terme, je n’aime pas me laisser doubler.

Celui que vous détestez chez les autres ?

La jalousie.

Votre truc antistress ?

Je cours et je prends des bains. Votre geste écolo ?

À Genève, où je vis, je ne me déplace qu’à vélo.

Votre devise ?

« Qui ose gagne. » J’ai découvert ce mantra des SAS (Special Air Service) en écrivant mon premier roman « les Derniers Jours de nos pères », et j’essaie depuis de le suivre dans ma vie de tous les jours.

Ce qu’il vous faut pour écrire un livre ?

Une envie de jouer ! Je commence par imaginer un personnage, puis une action, et je m’amuse à dérouler l’histoire. Pour « la Disparitio­n de Stephanie Mailer », j’ai démarré avec l’idée qu’on est tous reliés par quelque chose, la célèbre théorie des six degrés de séparation. Un adjectif qui vous correspond ?

Convenable. Je suis plutôt arrangeant, car j’aime que les autres soient contents.

Sur une île déserte, qu’emporterie­z-vous ?

Un dictionnai­re.

Les trois basiques de votre dressing ?

Un tee-shirt blanc, un jean et des baskets.

Le casting idéal d’un dîner chez vous ?

Romain Gary, Albert Cohen, Barack Obama, Benjamin Franklin, Alexander Graham Bell, Albert Einstein et deux ou trois amis.

Le cadeau que vous offrez souvent ?

Du chocolat.

Une musique dans votre vie ?

Le jazz. Le livre qui vous accompagne ?

« La Promesse de l’aube », de Romain Gary. J’ai découvert l’auteur avec « Gros-Câlin » quand j’avais 11 ans, et j’ai lu tous ses romans depuis. J’aime sa tendresse, sa fragilité et son parcours extraordin­aire.

Une rencontre qui vous a marqué ?

Celle avec mon éditeur, Bernard de Fallois. Je lui dois tout.

Un héros d’enfance ?

Le commandant Cousteau. Votre série télévisée ?

« La Vérité sur l’affaire Harry Quebert », évidemment ! Pour cette adaptation, je suis resté simple spectateur, car j’ai eu une confiance aveugle en JeanJacque­s Annaud, le réalisateu­r.

Une ville qui vous ressemble ?

Genève. Je me retrouve dans son côté discret, poli et calme. Votre madeleine de Proust ?

L’odeur des pins qui me ramène à des vacances en Italie quand j’avais 4 ans.

« La Disparitio­n de Stephanie Mailer », aux éditions de Fallois. « La Vérité sur l’affaire Harry Quebert », projetée à CANNESERIE­S le 7 avril et prochainem­ent sur TF1.

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