Madame Figaro

Confidenti­el : Denis Podalydès.

L’ACTEUR, À L’ÉCRAN DANS NEUILLY SA MÈRE, SA MÈRE, NE PASSE PAS UN ÉTÉ SANS SES LIVRES ET SA FAMILLE.

- « Neuilly sa mère, sa mère », de Gabriel Julien-Laferrière, avec Samy Seghir, Jérémy Denisty, Denis Podalydès… Sortie le 8 août.

Pour vous, vacances riment avec…

Enfants, lecture et oisiveté. Vous ne partez pas sans…

Livres. Des lectures inachevées, celles de l’été, des relectures de grandes oeuvres et des choix de dernière minute. Mais, avec des enfants, la plupart restent sur une étagère.

Votre truc pour déconnecte­r ?

Consulter mon téléphone uniquement quand je le décide.

Le secret pour passer de bonnes vacances ?

Choisir le bon endroit.

Le principal trait de votre caractère ?

L’indulgence.

Celui dont vous êtes le moins fier ?

La procrastin­ation.

Celui que vous détestez chez les autres pendant les vacances ?

Le sens de l’efficacité. Je ne cherche pas à rentabilis­er à toute force chaque instant des vacances. Pourquoi avoir accepté de tourner la suite de Neuilly sa mère ?

J’aime la comédie politique, et j’avais envie de retrouver ces personnage­s qui évoquent l’élection présidenti­elle de 2007. Le film a un pouvoir satirique qui manque souvent au cinéma. Qu’aimez-vous dans votre personnage ?

Il est à la fois fourbe et naïf. Il se rattache à une tradition de personnage­s de comédie qui me plaît. Le casting d’un dîner idéal chez vous ?

Ma famille, des amis proches et Gérard Depardieu, pour qui je fonds d’affection et d’admiration. Il est au jeu d’acteur ce que Victor Hugo est à la littératur­e. Qu’emporterie­z-vous sur une île déserte ?

Le livre que j’aurais tenu dans les mains avant le naufrage. Je l’apprendrai­s alors par coeur et le convertira­is en monologue.

Les trois basiques de votre dressing d’été ?

Un seul : Agnès b., pour toutes les saisons.

Un objet d’été indispensa­ble ?

J’aimerais dire une raquette ou un ballon, mais c’est mon iPad. La musique que vous écoutez ?

La musique de l’opéra ou du spectacle que je prépare. Cette année, c’est Falstaff, de Verdi, que je dois monter en 2020. Je redécouvre aussi avec mes enfants les enregistre­ments de Babar, avec François Périer et Jean Desailly. C’est magnifique. Votre voyage favori ?

Santorin, avec ma compagne. J’ai aimé le cadre, le moment et l’hôtel. J’adore les beaux hôtels !

Le lieu qui vous ressource ?

La maison de mon frère Bruno, dans la Sarthe. C’est doux, calme, campagnard, près d’une jolie rivière. Que rapportez-vous dans vos bagages ?

Mes livres pleins de sable et gondolés. J’ai un exemplaire de L’Amérique de Kafka, qui est tombé à la mer et que j’ai gardé. On dirait une oeuvre d’Anselm Kiefer.

Qui aimeriez-vous rencontrer sur la plage ?

Je suis gêné en maillot de bain. J’évite donc les rencontres.

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