Confidentiel : Naomi Kawase.
INVITÉE À BEAUBOURG, LA CÉLÈBRE CINÉASTE JAPONAISE DÉVOILERA CET AUTOMNE SON FILM VOYAGE À YOSHINO.
Le principal trait de votre caractère ?
Je n’aime pas être vaincue. Celui dont vous êtes le moins fière ?
Je ne supporte pas la solitude. Celui que vous détestez chez les autres ?
Le mensonge.
Votre truc antistress ?
Le yoga bikram : j’essaye d’en faire au moins une fois par semaine. Votre geste écolo ?
Ma conscience écologique s’est renforcée à la naissance de mon fils. Depuis, j’essaye de cultiver les produits que je consomme et de ne pas acheter de choses inutiles. Le concept de votre installation au Centre Pompidou, à Paris * ?
J’ai mis l’accent sur la vie, le genre humain et je vais projeter des photos et des films inspirés de ma ville natale, Nara.
Votre devise ?
Mon grand-père m’a appris que rien n’est impossible.
Une fausse idée reçue sur les Japonais ?
Je suis toujours amusée quand on me parle de samouraï ou de hara-kiri, car c’est dépassé. Sur une île déserte, qu’emporteriez-vous ?
Un journal pour écrire ce que je ressens.
Les trois basiques de votre dressing ?
Des chaussettes et des culottes en soie, mais aussi des soutiens-gorge en coton bio. Le tout made in Japan.
Le casting d’un dîner idéal chez vous ?
Des amis avec qui je me sens à l’aise.
Le cadeau que vous offrez souvent ?
Des produits naturels qui proviennent de Nara, comme un portefeuille en lin.
Une musique dans votre vie ?
Des morceaux enfantins joués au piano.
Le livre qui vous accompagne ?
J’attache plus de valeur à mes carnets de souvenirs qu’aux livres. Un héros d’enfance ?
Casshern, un androïde qui, en compagnie de son chien Cyborg, essaye de sauver l’humanité.
Votre luxe ?
Ne rien faire, mais je n’y arrive pas souvent.
Une mode qui vous agace ?
Photographier son assiette au restaurant.
Votre série TV préférée ?
La série japonaise Unnatural.
Le pitch ? Une organisation non gouvernementale enquête sur des morts suspectes non résolues. Une ville qui vous ressemble ?
Amami Shima dans le sud du Japon, car elle mêle nature, chaleur humaine et bonne cuisine. Votre madeleine de Proust ?
L’odeur de la cantine de la fac, qui me rappelle mes années d’études lorsque je passais mon temps à parler de cinéma avec mes amis.